Quelqu'unComme une enfant en plein désert, A ne jamais savoir quoi faire, Tu ères si seule dans cette ailleurs, Hostile et vide près de ton coeur, Y a-t-il quelqu'un pour t'écouter. Cesser de rire ou de crier, Avoir enfin à qui parler, Tout près de toi pour te serrer, Hier étant à oublier, Yeux dans les yeux comme pour s'aimer. Chagrins et rires sont mélangés, Au confins de l'imaginaire, Tout est changé, tout a bougé, Havre de paix ou bien de guerre, Y aura-t-il quelqu'un sur terre. La vie n'est rien quand elle est vide, Mais dans tes mains tu tiens se vide, Et c'est toi seule qui le rempli, Des souvenirs fait de ta vie. Comme une larme glisse sur tes joues, A son passage elle mouille tout. Ta vie te glisse entre les mains, Hiver, été, où est demain. Y a-t-il quelqu'un pour l'arrêter. Croire que le monde n'est pas parfait, Au moins une fois rêver qu'il l'est. Toujours savoir que l'on est rien, Hier, demain, ou plus, ou moins. Y a-t-il quelqu'un pour te le dire. Comme une enfant perdu sur terre, A qui l'on ment sans retenue. Tu veus savoir si c'est l'enfer, Hostile à ce que tu a vue, Y a-t-il quelqu'un pour t'écouter. La vie n'est rien quand elle est vide, Mais dans tes mains tu tiens se vide, Et c'est toi seule qui le rempli, Des souvenirs fait de ta vie. BARANGER Emmanuel / 10 juillet 1993 |