La fille aux yeux bleus-verts



C'est par un soir de souvenirs,
dans le silence d'une rue vide.
Que je marchais sans trop souffrir,
de ton absence, les yeux humides.
Dans ma tête jouait un piano bar,
se petit air que tu chantais.
Cette musique du fond de l'air,
cette chansons que tu aimais.
Je suis entré dans un café,
me suis assis, ai commandé.
Et en buvant un bon café,
j'ai vu ses yeux qui me fixaient.
Et j'ai souris machinalement,
dans ma tête le piano c'est tu.
Tout s'arrêta même le temps,
la première fois que je l'ai vu.

   La fille aux yeux bleus-verts,
   qui hante mes nuits, qui hante mes jours.
   La fille aux yeux bleus-verts,
   j'aimerais la suivre partout, toujours.

Quand elle est sortie du café,
je l'ai suivi comme envoûté.
Et dans la rue elle m'a guidé,
vers la maison qu'elle habitait.
Je suis entré sans même sonner,
tout ces lieux je les connaissais.
Et sans comprendre je lui parlais,
elle n'était même pas étonnée.
Puis elle s'est mise à fredonner,
l'air de piano que tu aimais.
Au fond de moi j'ai retrouvé,
ton visage qui me souriais.
Et je l'ai vu tout près de moi,
c'était le sien c'était le tien.
Tu était là, c'était bien toi,
je t'ai souris, t'ai pris la main.

   La fille aux yeux bleus-verts,
   qui hante mes nuits, qui hante mes jours.
   La fille aux yeux bleus-verts,
   j'aimerais la suivre partout, toujours.

   La fille aux yeux bleus-verts,
   qui hante mes jours, qui hante mes nuits.
   La fille aux yeux bleus-verts,
   c'était elle, c'était toi aussi.

BARANGER Emmanuel / 10 avril 1988